Le Lac Wiyâshâkimî (anciennement Lac à l’Eau Claire) est le deuxième plus grand lac naturel du Québec (2243 km²). Situé à une altitude de 240 m, soit au-dessus de la limite atteinte par la mer postglaciaire, il est drainé par la rivière à l’Eau Claire (débit maximal 150 m³/s) vers la baie d’Hudson. Le lac comprend deux bassins circulaires juxtaposés (26 et 36 km de diamètre) qui ont été formés par un impact météoritique il y a 290 ± 20 millions d’années (Permien). Bien que la flore vasculaire de la région soit plutôt pauvre sur les terres granito-gneissiques, les brèches volcaniques des îles du bassin ouest (11 îles disposées en cercle) abritent 250 espèces vasculaires dont 15 % sont spécifiques aux rivages. L’avifaune est abondante. Les îles constituent une enclave de toundra arbustive dans cette région plutôt caractérisée par la toundra forestière.
Le laboratoire est équipé d’un comptoir en acier inoxydable. Une formation SIMDUT ou son équivalent est nécessaire pour utiliser le laboratoire. Aucun entreposage de produit chimique n’est permis, tous les produits doivent être rapportés après utilisation. Des ententes au préalable doivent être prises avec Parcs Nunvaik (Parc Tursujuq) et le Centre d’études nordiques (CEN). Communiquer avec les responsables de la station.Un permis est nécessaire pour réaliser des recherches et accéder à la station. Consulter le document « La recherche scientifique dans les parcs nationaux au Nunavik : guide à l’intention des chercheurs » publié sur la page Demande de recherche de Parcs Nunavik (www.nunavikparks.ca).
Mickaël Lemay
Pavillon Abitibi Price, 2405, rue de la Terrasse, local 1204, Université Laval
418.656.2131 poste 402503
mickael.lemay@cen.ulaval.ca
Le village est situé sur la côte est de la Baie d’Hudson et à 15 km au nord du golfe de Richmond (lac Guillaume-Delisle), une immense baie intérieure reliée à la baie d’Hudson par un ravin rocheux ressemblant à un canyon. Face au village se trouvent les îles allongées de Nastapoka qui s’étirent sur 475 km, formant une barrière côtière appréciée de l’avifaune. De nombreuses espèces d’oiseaux, comme le plongeon huard, l’eider et le faucon pèlerin y trouvent refuge l’été. Cet environnement maritime protégé est caractérisé par la présence sporadique de l’épinette noire et du mélèze, par une toundra arbustive dominante, un pergélisol discontinu (palses des tourbières) et des lacs thermokarstiques.
En 2010, le CEN a entrepris la modernisation de la station. Le CEN a alors construit un garage de véhicules et une maison de trois chambres à coucher. L’aire des bâtiments comprend 60 m2 d’espace de garage. Les adresses sont : 256 Hudson road – garage et 257 Hudson road – maison; 255 Hudson road – laboratoire et entrepôt qui peut être loué d’Anniturvik LHC;
Mickaël Lemay
Pavillon Abitibi Price, 2405, rue de la Terrasse, local 1204, Université Laval
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mickael.lemay@cen.ulaval.ca
Salluit est situé à l’extrémité nord de la péninsule d’Ungava, sur le littoral sud du détroit d’Hudson, en zone de pergélisol continu, à près de 500 km au nord de la limite septentrionale des arbres, dans une région où la toundra herbacée domine. Le substratum y est principalement constitué de roches de gneiss granitique d’âge protérozoïque appartenant au Bouclier canadien. Le village est bâti au fond d’une ancienne vallée glaciaire qui se termine en bordure du fjord de Sugluk. Le paysage environnant est constitué de plateaux rocheux, avec une topographie vallonnée. La région a été déglacée il y a environ 8000 ans et les secteurs sous 150 m d’altitude ont été inondés par la mer postglaciaire d’Iberville. Le fjord s’ouvre sur le détroit d’Hudson.
Un laboratoire est situé dans le conteneur adjacent à la maison. Une formation SIMDUT ou son équivalent est nécessaire pour utiliser les laboratoires. Aucun entreposage de produits chimiques n’est permis, tous les produits doivent être rapportés après utilisation. De l’équipement de base est disponible.
Mickaël Lemay
Pavillon Abitibi Price, 2405, rue de la Terrasse, local 1204, Université Laval
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mickael.lemay@cen.ulaval.ca
Le paysage autour de la station est composé de collines boisées (30 %) et de collines dominées par une végétation de toundra (70 %). Les sites les plus protégés sont généralement boisés, sauf pour les zones qui ont été touchées par des incendies qui ont induit une ouverture dans le couvert forestier. Les éléments paysagers d’intérêt scientifique sont le pergélisol discontinu, les eskers, les étangs thermokarstiques, les palses, la rivière Boniface, la végétation et la limite des arbres.
L’aire totale des bâtiments couvre 50 m2 dont 25 m2 de laboratoires scientifiques. Une formation SIMDUT ou son équivalent est nécessaire pour utiliser le laboratoire. Aucun entreposage de produits chimiques n’est permis, tous les produits doivent être rapportés après utilisation. De l’équipement de base est disponible.
Mickaël Lemay
Pavillon Abitibi Price, 2405, rue de la Terrasse, local 1204, Université Laval
418.656.2131 poste 402503
mickael.lemay@cen.ulaval.ca
Radisson se situe dans un environnement forestier boréal dominé par l’épinette noire et le pin gris. La région est pauvre au plan floristique (350 espèces vasculaires), mais riche au plan faunique (40 espèces de mammifères et 60 espèces d’oiseaux). Le feu est l’agent dynamique des forêts régionales. Il structure le paysage en mosaïque entre des collines rocheuses séparant des dépressions humides dominées par des lacs et des tourbières. Radisson se situe dans la zone d’invasion marine postglaciaire et la présence d’argiles dans les dépressions du relief limite le drainage. La région a fait l’objet d’études et de suivis écologiques depuis 1974, dans le contexte de l’aménagement du complexe hydroélectrique. Des ouvrages synthèses produits par Hydro-Québec et la Société d’énergie de la baie de James sont disponibles.
Laboratoire humide et sec, hotte chimique, balance électronique et un microscope / binoculaire. Une formation SIMDUT ou son équivalent est nécessaire pour utiliser les laboratoires. Aucun entreposage de produit chimique n’est permis, tous les produits doivent être rapportés après utilisation.
Mickaël Lemay
Pavillon Abitibi Price, 2405, rue de la Terrasse, local 1204, Université Laval
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L’île Ward Hunt est située à l’extrémité nord du Canada, au large des côtes de l’île d’Ellesmere. L’île Ward Hunt fait partie du Parc national du Canada Quttinirpaaq, au Nunavut, Canada. Quttinirpaaq signifie “le sommet du monde” en inuktitut et reflète l’emplacement de cette station, située à environ 750 km du pôle Nord.La station et l’observatoire de l’île Ward Hunt est la propriété de, et est gérée par, le Centre d’études nordiques (CEN), en collaboration avec Parcs Canada (www.pc.gc.ca). Des scientifiques travaillent à la station depuis les années 1950. Aujourd’hui, Parcs Canada dispose de trois abris de type « Weatherhaven » équipés de fournaises à l’huile. Un laboratoire isolé et alimenté par des panneaux solaires a été construit par le CEN en 2010, grâce à une subvention d’infrastructure du gouvernement fédéral.
Le laboratoire est équipé d’une balance électronique, de microscope / binoculaire, de séchoir et de verrerie de laboratoire de base. Une formation SIMDUT ou son équivalent est nécessaire pour utiliser ce matériel. Aucun entreposage de produit chimique n’est permis, tous les produits doivent être rapportés après utilisation.
Warwick Vincent
Pavillon Abitibi-Price, 2405, rue de la Terrasse, Université Laval
418.656.3340
warwick.vincent@bio.ulaval.ca
L’île Bylot est située au large de la pointe nord de l’île de Baffin, Nunavut, Canada. Elle est accessible depuis les communautés de Pond Inlet (Mittimatalik) et de Nanisivik, toutes deux situées au nord de l’île de Baffin. La recherche menée sur l’île touche surtout la plaine sud de l’île (1600 km2), mais la station est située dans une vallée glaciaire à l’extrémité sud-ouest de l’île. Situé dans le parc national de Sirmilik et dans le sanctuaire des oiseaux migrateurs de l’île Bylot, l’accès au site nécessite un permis de recherche octroyé par Parcs Canada (www.pc.gc.ca) et le service canadien de la faune (Parcs Canada, Iqaluit). Il est aussi recommandé de rencontrer les agents de la faune ainsi que les représentants de l’organisation des chasseurs et trappeurs de Pond Inlet avant de se rendre sur le site. La majorité de la superficie de l’Île Bylot (11 100 km²) est recouverte par de hautes montagnes et des glaciers. On y retrouve entre autres les Montagnes Byam Martin qui font partie de la Cordillère arctique qui s’étend de la côte Est de l’Île de Baffin jusqu’à l’Île Ellesmere. Le reste de l’Île Bylot, plus particulièrement sa plaine Sud, est caractérisée par de grandes régions à faible élévation recouvertes d’une végétation très diversifiée.
Le laboratoire est équipé d’une balance électronique, d’un microscope / binoculaire, d’un séchoir et de verrerie de laboratoire. Une formation SIMDUT ou son équivalent est nécessaire pour utiliser le laboratoire. Aucun entreposage de produit chimique n’est permis, tous les produits doivent être rapportés après utilisation.
Gilles Gauthier
Pavillon Abitibi-Price, 2405, rue de la Terrasse, Université Laval
418.656.3340
gilles.gauthier@bio.ulaval.ca
Le village est situé dans la baie d’Ungava, sur la rive de la Rivière George. Cette région est découpée par quelques vallées glaciaires profondes et escarpées. Plusieurs vestiges de la dernière glaciation s’y trouvent : vallées en auge, cirques, crêtes morainiques, vallées suspendues, etc. Le climat froid et l’hétérogénéité topographique engendrent un mélange de végétation de toundra, de toundra forestière et de forêt boréale. Les fonds des vallées sont d’une grande richesse écologique, caractérisés par une remontée de la forêt boréale (avec présence d’épinettes, de mélèzes, de bouleaux, etc.) qui contraste avec les étendues dénudées des versants et des sommets de la région. Sur le plan faunique, la répartition des espèces est étroitement liée à la végétation, au relief et au climat. Cette région présente une particularité faunique : la présence du troupeau de caribous de la Rivière George et plus loin du village, le troupeau des monts Torngat. Le loup, l’ours noir, le harfang des neiges et le lagopède des saules habitent aussi cette région. Le saumon atlantique et l’omble chevalier sont nombreux dans les rivières de la région. Pour ce qui est de la baie d’Ungava et des rivières qui s’y déversent, elle représente un estuaire riche en saumon, omble chevalier, omble de fontaine, bélugas et plusieurs espèces de phoques.
Une salle de manipulation d’échantillons (laboratoire sans hotte chimique) est disponible. Une formation SIMDUT ou son équivalent est nécessaire pour utiliser ce local. Aucun entreposage de produits chimiques n’est permis, tous les produits doivent être rapportés après utilisation. De l’équipement de base est disponible : verrerie; centrifugeuse; plaque chauffante; balances; étuve; réfrigérateur; congélateur -80°C.
Mickaël Lemay
Pavillon Abitibi Price, 2405, rue de la Terrasse, local 1204, Université Laval
418.656.2131 poste 402503
mickael.lemay@cen.ulaval.ca
La station de recherche arctique de McGill (MARS) est située à la tête du fjord Expedition, sur la côte ouest de l’île Axel Heiberg. La station a été créée en 1960 et c’est l’une des plus anciennes stations de terrain exploitées par une université dans l’Arctique canadien. Créée à l’origine pour mener des recherches sur le climat, la glaciologie, la géologie, la géomorphologie et la biologie, les données de la MARS ont contribué à établir la base scientifique de la région polaire du Canada. Sa mission actuelle est de fournir des données de base pour la détection précoce du changement climatique dans le nord, de caractériser les écosystèmes polaires uniques et leur sensibilité aux changements environnementaux, et de fournir des opportunités de formation et de recherche pour les étudiants. Les recherches actuelles portent principalement sur la glaciologie, la géologie, la climatologie, l’hydrologie, la géocryologie, la microbiologie, l’astrobiologie, la télédétection, la géophysique et les études analogiques.
Wayne Pollard
Department of Geography, Burnside Hall, 805 Sherbrooke Street West
514-398-4454
wayne.pollard@mcgill.ca